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la mauvaise reputation, blog mal mené

7 mars 2009

SFR en panne !

Après la panne de mails
Après la panne de communication
Voici la panne de dédommagements

11 jours sans mails... ça vaut selon le client :

- 1 heure de téléphone gratuit -même pas de quoi rembourser les heures passes avec la hot-line !
-  Rien...  "car  monsieur, rien ne nous prouve que vous n'avez pas d'autres adresses email !"
- 15 jours d'abonnement gratuit - Lui il a du râler très fort !

Pour mémo, il y a quelques jours, Gmail -le mail de Google- a cessé de fonctionner 2 heures- et aucun mail n'a été perdu, juste retardé : Google a remboursé un mois d'abonnement à tous ses utilisateurs payants...

Alors petite opération de calcul :

11 jours, sans mail récupérable

+

la nécessité d'envoyer un message d'excuses à quelques centaines de contacts pour leur expliquer que si ils avaient tenté de nous joindre, on n'a rien reçu, au fait, merci de noter notre nouvelle adresse ...

+

tous ceux qu'on n'a oublié de prévenir

+

toutes les cartes de visite a refaire...

(On ne va pas renvoyer encore un mail, pour dire, ca y est , rechangez mon adresse ! C'est pas sérieux... les gens ont d'autres choses a faire que de remettre tous les 15 jours leurs carnets d'adresse a jour parce que SFR n'est pas capable d'administrer des boites mails ! Même feu Caramail y arrivait !

=

Une action en justice + un dédommagement décent

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6 mars 2009

Le monde de SFR : KAFKA en pire !

Bienvenue dans le monde du libéralisme absolu ! On créé un besoin, on piège les clients dans nos filets, on les prélève tous les mois ... même si on ne fournit plus de service! De toutes façons, a quoi bon ? ils sont coinces ! Une sorte de feodalite, dont les clients seraient les serfs aux services de ses seigneuries de multinationales ! Des milliers d'abonnés asservis a SFR n'ont plus de mails depuis le 24 février. Et aucun herault ou messager ne les informe. C'est comme si quelqu'un avait appuyé sur un bouton, écrasé des milliers de boites mails, et, s'apercevant de l'énormité de son geste, vite éteint la lumière en se disant : "Pourvus qu'ils ne s'en aperçoivent pas !" Mais , il y a ceux qui attendaient des déclarations d'amour, des propositions de jobs, des rendez-vous d'orientation , des rendez-vous de travail, des appels d'offres, des devis, des factures, des propositions d'achats, un billet d'avion électronique, un mail d'un parent du bout du monde, des dates de conseils de classe, des dossiers ultra urgent a traiter, des papiers a reecrire... bref toutes ces infos qui désormais transitent par mails. Tous sont restés comme moi, et comme Soeur Anne dans son Donjon, a scruter l'horizon informatqiue. Et a bouillir ! A s'énerver sur internet, je suis finalement tombée par hasard sur un forum ouvert par SFR, pour alléger les hot lines débordées ! Une sorte de cahier de doléances rédigé par ces pauvres citoyens piétinés. Sur ce forum, on y apprend qu'il faut inscrire son mail, et qu'un certain THIERRY, page de sa majeste SFR de Vivendi, les remontent aux équipes techniques ... Et que demain ou cette nuit tout sera rétabli. Chaque jour je me connecte, et chaque jour le même message... Cette nuit ou demain Les promesses n'engagent que ceux qui les croient. Nous sommes le 6 mars. 11 eme jour sans mails. Je ne les recupererai jamais. Dans ces mails il y a un petit bout de vie a cote de quoi je passe, qu'on m'a vole . Pas tres grave. Les choses que j'attendais , je sais comment les récupérer. Reste tout cet inconnu qui n'aura jamais exister que pour ceux qui me l'ont envoyé... J'ai appelé la hot line une première fois ce matin : Une jeune femme, bien sur, marocaine ou tunisienne, me dit sèchement que mon web fonctionne et que c'est ma messagerie qui ne marche pas. Je lui explique que je regardes les deux et que rien n'arrive. Alors elle fait un test et me répond, si si ... maintenant ca marche. Généreusement, elle me propose 1 heure de communication gratuite pour dédommagement. Argant que le mail ne fait pas partie des obligations du FAI et que puisque qu 'internet et le téléphone fonctionnent, elle souligne que c'est deja un geste commercial important qu'elle n'est pas obligee de faire et elle raccroche. Je regarde mon webmail... Vide de chez vide ! Je demande à mon mari de m'envoyer un mail de son bureau : Il se reçoit un "User unknown" Je rappelle la Hot line La en donnant mon numéro de tel, une autre correspondante me sort comme titulaire de ligne une adresse et un nom qui ne correspondent a rien. J'explique qu'il y a une erreur, qu'en plus de me raconter n'importe quoi sur mon mail, qui ne marche plus, elle m'attribue une adresse et une identité fausse, alors que le quart d'heure précédant, le même numéro de téléphone correspondait bien à moi! Là je commence à paniquer et à réaliser qu'au delà des problèmes de mails, ils ont en plus des problèmes de fichiers graves ... Et que c'est vraiment la panique totale Ils ont tout planter ! Sentant mon angoisse et ma colère monter, elle se veut rassurante et me dit qu'on va deja commencer par résoudre le problème du mail. Dialogue de fous : - Je ne reçois plus de mails depuis le 24 février - Vous utilisez Vista ou windows XP... ? - Heu...Ca dépend, en ce moment, je suis sous Leopard. - Mais vous êtes enregistré avec un PC ? De quoi parle-t-elle ? Je suis chez Neuf depuis ...8 ans , les enfants ont grandi. D'un PC on est passe a 3 PC et 2 macs. Vive la societe informatique ! - Mais, quand vous regardez vos mails vous utilisez quelle configuration ? - Ben... ça dépend. Avant-hier j'étais en Californie, donc j'ai utilisé le PC de l'hôtel qui était sous Vista, hier j'ai utilise l'ordi du bureau sous XP et ce matin, je suis connectée via mon Mac BOOk. -Vous êtes en filaire ou en WI-FI ? Alors, je pète un câble, m'apercevant qu'elle essaye de noyer le poisson. Quel est le rapport entre le contenu d'une boite mail qui ne reçoit plus rien depuis le 24 février et l'ordinateur utilisé ? Voyant qu'elle n'a pas réussi à me balader sur ce terrain d'incompatibilité technique, et réalisant que je suis journaliste, elle change de ton, me dit qu'elle va me rappeler et raccroche ... Effectivement 10 minutes après , elle me rappelle sur mon portable pour me demander le mot de passe de ma boite mail. Je lui donne...Inconsciente ! Que va-t-elle faire avec mon mot de passe ? Mystère... Peut être me le remplir de mails ? Peut être envoyer des mails a la Guadeloupe, pour avoir des tuyaux pour l'organisation d'une grève générale chez VIVENDI, sous mon nom... En tous cas, impossible de savoir ce qu'il se passe ! Isolés dans un black out complet, ne sachant plus à qui s'adresser, incapables de trouver un interlocuteur fiable, nous sommes des milliers d'abonnés à SFR, sans recours, prélevés chaque 2 mois et bons a choisr entre se faire plumer ici ou rôtir a cote.
7 février 2009

La valeur des choses

un excellent article de Jean Gadrey, publie par Alternatives economiques

Un débat essentiel existe à gauche entre ceux qui pensent qu’il faut très vite relancer la croissance (qu’ils qualifient de « verte », crise écologique oblige), et ceux qui estiment qu’il faut « profiter de la crise » pour en finir avec le culte de la croissance et proposer une autre vision du progrès.

Les premiers ont un argument : la croissance est favorable à l’emploi, et elle dégage des surplus économiques pour améliorer les conditions de vie et la protection sociale. Cette « loi » a été plus ou moins vérifiée dans le passé. On en déduit qu’elle doit s’appliquer à l’avenir. C’est faire preuve de peu d’imagination face à une crise systémique.

CREER DES EMPLOIS SANS CROISSANCE, C’EST POSSIBLE…

Créer des emplois sans croissance des quantités produites mais par la croissance de la qualité (de vie, des produits) et de la durabilité (des produits, processus, modes de vie) est une possibilité que la plupart des économistes ignorent, scotchés qu’ils sont aux bonnes vieilles « lois » du passé : quand la productivité du travail progresse de 1 % par an, il faut une croissance de 1 % pour seulement maintenir l’emploi, et de plus de 1 % pour ajouter des emplois. C’est absolument imparable (à durée du travail inchangée) tant que l’on croit que les chiffres de croissance et de productivité sont l’alpha et l’oméga de l’analyse économique. Mais c’est absolument insoutenable quand on prend conscience que ces chiffres passent à côté de ce qui va devenir l’essentiel !

Les calculs macroéconomiques de la croissance, de la productivité et du pouvoir d’achat ne tiennent pratiquement aucun compte des gains ou pertes de qualité et de durabilité. La production d’un kwh d’une centrale à charbon y est comptée comme celle d’une éolienne, la production d’une tonne de blé bio comme celle de l’agriculture polluante, celle d’un m2 de logement à zéro émission comme celle d’un logement qui gaspille l’énergie, à confort identique. Le gigot néo-zélandais qui a parcouru 18 000 kms en avion-cargo réfrigéré y est équivalent au gigot « propre et sain » de proximité, et, pour peu que le premier soit moins cher, on dira même qu’il améliore notre pouvoir d’achat. Tout ce qui est en train de bousiller les ressources naturelles, l’eau, la biodiversité et le climat compte pour du beurre dans ces comptes du fordisme auxquels nos économistes croient dur comme fer. Ils ne peuvent donc pas envisager une seconde une progression de l’emploi sans croissance « puisqu’il y a des gains de productivité liés au progrès technique ».

Ce qui détermine l’emploi, ce n’est pas le couple croissance/productivité (parce qu’il ne mesure pas l’essentiel des changements en cours et à venir), c’est d’abord la valeur ajoutée et son contenu en travail. Or il existe deux grandes façons typiques de faire « progresser » la production. La première, fordiste, consiste à produire plus des mêmes choses avec la même quantité de travail. C’est la définition des gains de productivité du travail. Il y a alors de moins en moins de valeur ajoutée et de travail par unité produite (mais pas forcément moins de ressources naturelles et de pollutions par unité produite, là est le problème). La seconde, qui va être au cœur du « développement durable », consiste à produire et consommer autrement et plus sobrement d’autres choses (des kwh « propres », des aliments bio, des m2 à zéro émission, des produits à longue durée de vie et recyclables…), et cela exige en général plus de travail et plus de valeur ajoutée par unité produite que dans les solutions productivistes. Par conséquent, une réorientation de la production et des modes de vie vers la durabilité, par substitution des productions et consommations « propres » aux solutions « sales », va se traduire par… une baisse de la productivité du travail TELLE QU’ON LA MESURE ACTUELLEMENT, selon des méthodes inadéquates. En revanche, cela n’a aucune raison de réduire la valeur ajoutée globale et l’emploi, bien au contraire.

Des scénarios existent pour une agriculture, une industrie, des bâtiments, des transports et des énergies durables (négaWatt, étude récente de WWF…). Ils combinent les apports des technologies et ceux d’une sobriété réfléchie et différenciée (personne ne demande aux plus démunis d’être sobres). Ils exigent tous plus d’emplois que dans les organisations actuelles, qui sont à la fois productivistes, gaspilleuses et polluantes. L’étude de WWF s’intitule « - 30 % de CO2 = + 684 000 emplois », avec une croissance zéro de la production de kwh, mais une progression des (bons) usages de l’énergie. Cela vaut le détour.

Mais, comme les prix des produits et services durables sont et seront en moyenne plus élevés, l’accès universel à des modes de vie durables, condition clé de succès et d’acceptation, suppose de s’en prendre énergiquement aux inégalités, ce qu’oublient fâcheusement les scénarios écolos précédents.

… MAIS IL FAUT REDUIRE FORTEMENT LES INEGALITES

L’autre relance, celle qui pourrait nous éloigner de la zone des tempêtes sociales et écologiques, passe non pas par la croissance mais par la solidarité (du local au global) et le partage. Partage du pouvoir économique et politique, partage des ressources économiques et naturelles, partage du travail, solidarité avec les générations futures. Aucune de ces formes de partage ne progressera sans des mobilisations puissantes contre les privilèges des possédants et des actionnaires.

Pour améliorer les conditions de vie de la majorité des Français en réduisant fortement leur empreinte écologique, pour éradiquer la pauvreté dans un monde durable, les ressources existent, sans exigence de croissance. Il faut « juste » les distribuer autrement. Les 0,15 % les plus riches du monde détiennent à eux seuls un patrimoine de 40 000 milliards de dollars, hors résidences principales. Un ISF mondial modeste au taux français rapporterait 600 milliards par an. C’est plus qu’il n’en faut pour atteindre à la fois les objectifs du millénaire adoptés par les gouvernements du monde entier aux Nations Unies et l’objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050.

En France, les réductions d’impôts directs décidées depuis 2000 en faveur des plus riches représentent un manque à gagner de 30 milliards d’euros par an pour les finances publiques, bien au-delà du seul « paquet-cadeau » fiscal de Sarkozy en 2007. Si l’on y ajoute les réductions de cotisations sociales patronales décidées depuis 1992, dont au moins la moitié sont inefficaces en termes d’emploi, cela fait plus de 50 milliards par an ! Il faudrait y ajouter les niches fiscales indécentes pour privilégiés, la fraude fiscale, l’évasion dans les « enfers fiscaux », les profits scandaleux de Total, etc. D’énormes ressources publiques sont ainsi disponibles, sans croissance autre que qualitative, pour la « relance » d’un progrès social respectant les équilibres écologiques : éducation, santé et autres services publics, gardes d’enfants, personnes âgées, logement, mais aussi minima sociaux, contrôle public des banques, emplois jeunes de qualité, emplois durables dans de nouvelles activités d’utilité écologique et sociale, accompagnement de la reconversion des activités insoutenables. Elles permettraient d’investir massivement dans la « grande bifurcation » d’un système en faillite sur tous les plans.

Les « croissancistes » font penser à des pédiatres qui confondraient le développement d’un enfant avec sa prise de poids. Ils nous incitent à l’obésité économique, une pathologie qui peut être fatale. 2 % de croissance par an d’ici 2100 signifie six fois plus de biens et de services produits. Indépendamment même de l’aggravation dramatique de la crise écologique que cette accumulation insensée provoquerait, franchement, six fois plus de quoi ? Quand arrête-t-on cette course folle ? Trop tard ou tout de suite ? La croissance fait désormais partie non pas des solutions, mais des problèmes.

29 janvier 2009

Les azteques et nous et nous et nous...

La seule civilisation capable de sacrifier des individus par milliers etaient les terribles azteques. Bien sur les sacrifices ritualises, si ils s'accompagnaient de torrent de sang, etaient necessaires au bien etre et la survie de la communaute. Ils permettaient, selon les croyances de l'epoque, de s'assurer de gagner une guerre par exemple, ou de bonnes recoltes. Rien de cruel pourtant dans ces sacrifices collectifs, rien de personnel non plus. La necessite sociale, la ritualisation permettaient de transcender chez les bourreaux l'inhumanite de leurs actes... Voila, quelques siecles plus tard, sur la planete entiere, les rituels changent, mais les sacrifices humains pour gagner la bataille de l'economie, pour assurer de bons resultats et de bonnes recoltes se perpetuent. Rien de personnel, rien de cruel, et pourtant des millions d'hommes et de femmes, se retrouvent du jour au lendemain sans ressources, exclus, condamnes a s'appauvrir, a voler pour survivre, a s'exiler pour être expulser . Nos grands prêtres au service de LA BOURSE, deesse mysterieuse, devoreuse de capital et maitresse de l'economie , pensent que pour mieux la servir, pour mieux la faire s'envoler dans une extatique flambee de ses valeurs, il lui faut des sacrifices humains... Et ca marche ! SAP par exemple, déclara licencier 3000 personnes le 28 janvier 2009... Au moment même ou cette déclaration fut faite, La BOURSE fit progresser son action de plus de 6%...
21 janvier 2009

PNPP : Préparations Naturelles Peu Préoccupantes...

orties

En d'autres temps, sur d'autres blogs, j'avais relaye la pétition contre cette loi inique, la loi qui interdisait  la fabrication maison du Purin d'orties, excellent herbicide, a faire soi meme, facilement, qui ne coute rien, ni au jardinier, ni a l'etat, ni aux statutions d' epurations des eaux...
Mais qui ne rapporte rien non plus, aux lobbys chimiques, a Monsanto, et a la TVA !

Achetez plutot du ROUND UP, de Monsanto, nocif pour les plantes... les petites betes, et les grosses -comme l'homme- et qui pollue bien profond la terre et la nappe phréatique. Mais qui beneficient comme le prozac, le tranxene ou le viagra d'une  AMM (autorisation de mise sur le marche, comme pour les medics)

Las, la loi avait ete votee, promulguee, mais devant le tollé paysan, son application avait ete soumise a une contre loi de derriere les fagots,
Les sénateurs comme les députés avaient donc voté un amendement dit « Préparations Naturelles Peu Préoccupantes » à la loi sur l’eau en décembre 2006. Cet amendement avait pour but de corriger la LOA (loi d’orientation agricole) de janvier 2006 en prévoyant une procédure simplifiée, fixée par décret, destinée à permettre la commercialisation et l' utilisation de ce fameux purin d'ortie et autres preparations traditionnelles artisanales et ecolo - bref ce bon vieux savoir paysan, herite de l'epoque ou l'on faisait du developpement durable sans le savoir...

Bref c'est un peu comme si on obligeait -et d'ailleurs on nous y oblige deja  dans les ecoles quand on fete les anniversaires- d'acheter un bon vieux gateau au chocolat industriel fait par papi Brossard dans ses bonnes usines bien propres ! Car il est de notre responsabilite citoyenne de reconnaitre qu'un gateau industriel est bien meilleur pour nos enfants grace a la tracabilite de ses ingredients -meme si il est bourre d'ogm, de sucre, de sels, de colorants et d'arome de syntheses- Alors que leur laisser deguster un gateau maison, dont on n'est absolument pas sur de l'hygiene et de la non toxicite des produits utilises est un crime iresponsable !-

"Pour l’instant, la loi Grenelle 1 ne reprend pas l’amendement PNPP de la loi sur l’eau et ne tient pas compte d’une proposition en faveur des PNPP, présentée par l’UMP (initialement Lionel Tardy), appuyée par Germinal Peiro (PS) puis par William Dumas (PS) et François Sauvadet (Nouveau Centre). Tous les quatre (députés) ont déposé des questions écrites au gouvernement (sans réponse à ce jour). Ces questions interrogent le ministère de l’agriculture sur le fait qu’après 2 ans, les PNPP ne sont toujours pas autorisées en France.
Un projet de décret proposé par l’administration chargée de mettre en application l’amendement à la loi sur l’eau est rédigé depuis fin 2007. Or, ce projet de décret stipule que les matières premières comme les plantes doivent : « avoir fait l’objet d’une procédure d’inscription sur la liste communautaire des substances actives en application des articles R. 253-5 et suivants du code rural et ne pas avoir fait l'objet d'une décision de refus
d'inscription ». Une procédure longue et très coûteuse, loin de l’esprit de l’amendement à la loi sur l’eau, qui bloque toute alternative.
Ceci est en totale contradiction avec l'amendement voté qui indiquait « Ces dispositions ,ne s'appliquent pas aux préparations naturelles peu préoccupantes... »
Pourtant, de nombreuses PNPP non homologuées en France sont autorisées et utilisées dans de nombreux pays Européens : Allemagne, Espagne, Italie, Pays Bas, Royaume Uni ...
Le projet de loi dit Grenelle II prévoit une obligation d’agrément et de certification pour toute commercialisation et utilisation de produits phytopharmaceutiques, ainsi que pour toute communication, même générique, sur leur intérêt, sans dérogation pour les PNPP. Le coût et
les normes liées à ces agrément et certification rendront impossible leur utilisation. Qui plus est, ces procédures sont totalement inadaptées aux PNPP.
Aujourd’hui, le gouvernement s’est fixé pour objectif de diminuer de 50% l’usage des pesticides. Mais cette intention louable a une face cachée : le blocage des alternatives aux pesticides mettra de facto l’agriculture dans l’impossibilité de la respecter.
Ce blocage des alternatives aux pesticides limitera également l’autonomie des jardiniers.
Déjà, les producteurs de fruits et légumes dénoncent l’obligation de réduction des pesticides car ils craignent, faute d’alternatives, de ne pas pouvoir assurer les récoltes en 2009. Ils demandent des dérogations. …/…


Nous assistons à un retour en arrière alors que les solutions peuvent exister. C’est une question de choix…et de reconnaissance.
Qui de bonne foi, peut encore contester les effets négatifs des pesticides de synthèse sur la santé ?
Leur coût parfois élevé, leur efficacité parfois très discutée n’en font pas des solutions durables ni indispensables. L’image même des aliments produits avec de telles substances est dégradée.
En tant que usagers et consommateurs, nous sommes les premiers concernés. Nous demandons la reconnaissance des PNPP dans les lois Grenelle1 et Grenelle2, pour en favoriser le développement comme alternatives aux pesticides, avec des procédures
d’agrément allégées, adaptées, faciles et rapides à mettre en oeuvre."

Si comme moi, vous aimez toujours les orties... qui sont de PNPP allez donc signer la petition et envoyez un mail a vos senateurs et deputes!

Pour agir, cliquez  ici

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31 décembre 2008

Nos valeurs communes : Les Champs Elysees

Christine BOUTIN, ministre du logement, lance le débat : quelles sont les valeurs qui tissent nos liens, fondent notre appartenance à la France ? Allez sur son blog ici ... Ou promenez vous un peu partout sur la toile pour voir ce qu'on en dit, la ou ailleurs, et encore la-bas et même plus loin. Voici notre contribution a cette vaste mascarade des valeurs !

Architecturalement, il est intéressant de constater que la plus belle avenue du monde est délimitée par deux monuments hautement symboliques :
-un arc de Triomphe, copié sur les empereurs romains par un empereur français
-une obélisque, piquée par le même empereur français aux pharaons égyptiens... 
Jolies enfilades de valeurs communes: l'empire, les empires, la guerre, la victoire, le sang, la mort, le pauvre troufion sans nom autrement dit la reconnaissance absolue que les sans-grade resteront toujours anonymes et interchangeables contrairement aux nobles généraux et maréchaux qui en firent de la chair a canon sans nom et qui eux étoilent les avenues adjacentes dans la postérité et pour l'éternité !

Les Champs Elysees, c'est aussi la vitrine du spectacle absolue... la voie royale de l'exhibition sous toutes ses formes.
Il y a les cinémas , les restau en bocal pour être vus comme le désormais historique Fouquet's, le Lido et ses plumes illustrant l'autruchianisation de la sexualité sordide chic pour CE provinviaux ou cars de touristes asiatiques en quête de french kiss , et les marques de fringues même pas chics et meme pas french... "parce qu'on les vaut bien", comme le reste ...

Les Champs Elysees, c'est enfin l'endroit ou tous les citoyens, imbibés de ces valeurs communes, se massent applaudir la parade des puissants d'un jour -ou de toujours- qu'ils s'appellent  Waffen SS,  De Gaulle, Zizou... ou  Sarko

Et ne vous y trompez pas, ce sont les mêmes, oui, les mêmes remarquait Henri Amouroux !

Qu'importe les idées qui défilent, l'important c'est d'être au spectacle, aux Champs Elysées...
ou devant Champs Elysees, puisque la messe dominicale de Michel Drucker n'est finalement que la continuité médiatique de ces pavois parisiens !

30 décembre 2008

Nos valeurs communes : Le travail

Dans notre héritage commun, la rémunération du travail est inversement proportionnelle a sa valeur sociale Plus un travail est penible, Plus un travail est au service de la communaute et apporte du bien etre a tous, Moins il est rémunéré ... ex: eboueurs, ouvriers, instits, nounous, infirmiers... Plus un travail est facile, Plus un travail est nocif a la communauté, Mieux il est rémunéré ex: PDG, Financier, marchand d'armes, marchand de drogues, Journalistes tv, Stars ...
30 décembre 2008

Nos valeurs communes : la valeur absolue

La valeur absolue d'un nombre est sa valeur numérique sans tenir compte de son signe ! Il suffit donc de mettre en valeur absolue toutes les pertes annoncees par les Madoff et autres financiers talentueux, et hop,hop, hop on l'a notre valeur commune absolue : Le FRIC !
30 décembre 2008

Nos valeurs communes : La langue

en linguistique, la VALEUR d'un mot est définie par Ferdinand de Saussure comme sa place dans le système linguistique de la langue. La langue est donc un " système dont tous les termes sont solidaires et où la valeur de l'un ne résulte que de la présence simultané des autres " (p.159). Exemple : "grosse vache" : n'a aucune valeur intrinsèque Mais si j'ecris : Christine BOUTIN est une grosse vache qui broute nos valeurs communes. la locution "grosse vache" prend alors toute sa valeur... grace a Christine Boutin et a nos valeurs communes Ferdinand de Saussure ajoute, pour expliciter l'idée de valeur, que " même en dehors de la langue, toutes les valeurs sont toujours constituées par : 1-une chose dissemblable susceptible d'être échangée contre celle dont la valeur est à déterminer "grosse vache" est bien dissemblable de Christine BOUTIN et peut etre echangee avec Christine Boutin dont la valeur est a determiner 2-des choses similaires qu'on peut comparer avec celle dont la valeur est en cause. " "Christine Boutin" peut tres bien etre comparee a une " grosse vache"
29 décembre 2008

Nos valeurs communes : La musique

En musique, la valeur d'une note est sa durée par rapport à l'unité de temps , comme en politique d'ailleurs Une blanche vaut deux noires Au hasard , Christine Boutin pese surement autant que deux Rama Yade Un noir vaut deux cloches Et Barak Obama mesure bien deux Sarkozy l'un sur l'autre -sans talonettes-
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